Un peu d’histoire

Les recherches réalisées à ce jour permettent de situer l’origine de la famille Boujol aux confins des actuels départements de la Haute-Garonne et du Tarn. Après une longue présence à Lavaur (Tarn), une branche fait souche à Saint-Pons-de-Thomières (Hérault). Cette dernière est à l’origine de la branche « suisse » par Antoine, militaire-musicien (ou musicien-militaire ?) qui, après plus de vingt-cinq ans sur les routes, s’établit en 1810 à Genève, alors chef-lieu du département français du Léman.

Contrairement à Poujol et Pujol qui ont sans doute la même origine, le nom Boujol, qui en est très probablement une déformation, est peu commun. C’est un avantage, car il y a peu de risque de trouver un Boujol qui ne nous soit pas lié. Mais aussi un handicap par ce que peu de généalogistes s’intéressent à ce nom.

La trace certaine la plus ancienne, en ligne directe, de notre famille Boujol remonte à 1647 à Lavaur dans le département français du Tarn. Lavaur (et sa région) est donc pour le moment le berceau de notre famille.

Comme beaucoup à l’époque, les Boujol sont des travailleurs de la terre. Antoine, né vers 1682 à Lavaur, se marie le 28 février 1718 à la cathédrale Saint-Alain avec Catherine Meut. Il est jardinier, peut-être déjà à l’évêché. L’un de ses fils, Pierre, né en 1734, est jardinier à l’évêché. C’est l’époque où Monseigneur de Fontanges, évêque de Lavaur depuis 1749, fait aménager la terrasse donnant sur l’Agout avec des jardins « à la française » et un potager dans les anciens fossés. Un de ses frères, Jean Antoine, est également jardinier. On peut penser qu’un ou plusieurs de nos ancêtres ont participé à ces travaux. Nous retrouvons un peu plus tard notre Pierre en qualité de « suisse » au Chapitre de l’Evêché.

Pierre a un autre frère, plus âgé, Antoine, né en décembre 1723. Ce dernier épouse Catherine Arbieu le 25 avril 1747 à Saint-Pons-de-Thomières. Il est jardinier à l’évêché… de Saint-Pons. Saint-Pons se trouve à environ une centaine de kilomètres à l’est de Lavaur et les deux évêchés entretiennent des relations étroites puisque l’église Saint-Alain de Lavaur faisait partie de l’abbaye créée par les moines de Saint-Pons avant de devenir abbatiale. On reste donc entre connaissances.

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